La transformation du manioc en gari - Nos réalisations

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Kinh

Adeline

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Les femmes africaines contribuent à l’activité économique de leur pays en développant des petites activités rurales, artisanales ou commerciales générant ainsi des ressources pour nourrir leur famille. Elles s’organisent le plus souvent en groupements de femmes. Elles s’associent, s’entraident et se partagent le bénéfice de leur activité.

C’est un groupement d’une vingtaine de femmes de Tori-Bossito au Bénin qui nous a sollicités. Elles animent un atelier de transformation du manioc en gari. Le gari est une fine semoule fréquemment utilisée dans la cuisine traditionnelle au Bénin et en Afrique de l’Ouest.

Après avoir été épluchés, lavés et coupés en quartiers, les tubercules de manioc sont broyés dans un appareil pour en extraire une pulpe. Cette pulpe est ensuite pressée pour en retirer l’eau, puis asséchée dans de grandes poêles sur le feu avant de terminer le séchage au soleil.

Cependant, le groupement de femmes n’est pas propriétaire de son matériel et la location de la broyeuse impacte les revenus. De plus, faute de presse mécanisée, ces femmes utilisent un système de planches en bois pour écraser les sacs de pulpe, créant de la pénibilité et une moindre efficacité.

Par ailleurs, le groupement de femmes demande un tricycle motorisé pour transporter le manioc depuis les champs jusqu’à l’atelier de transformation et assurer la livraison des sacs de gari aux clients.

Avec un budget de 2.500 €, ces femmes peuvent acquérir un moulin broyeur avec un moteur à essence, une presse à manioc et un tricycle motorisé. Et elles gagneront de l’autonomie et de l’efficacité.

La Fondation SERVIR s’est engagée à leur financer l’achat de ces matériels à hauteur de 2.500 €.